Atos cède ses systèmes de pilotage des centrales nucléaires à ALTEN pour 270 millions d'euros
Atos a annoncé dans un communiqué la signature d'un accord pour la vente de sa filiale Worldgrid à ALTEN pour une valeur d’entreprise de 270 millions d’euros. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une restructuration plus large du groupe, visant à redresser sa situation financière.
Worldgrid est une entité essentielle d'Atos, spécialisée dans les services de conseil et d’ingénierie pour les entreprises des secteurs de l’énergie et des services publics. Avec un effectif d’environ 1 100 employés, elle a généré un chiffre d’affaires d’environ 170 millions d’euros en 2023.
L'entreprise est particulièrement reconnue pour son expertise dans la conception des systèmes de pilotage des centrales nucléaires, notamment pour EDF, ce qui souligne son rôle clé dans la sécurité industrielle du parc nucléaire français.
Un acteur clé : ALTEN
ALTEN, qui acquiert Worldgrid, est un leader dans le domaine de l’informatique et de l’ingénierie. Cette acquisition permettra à ALTEN de renforcer sa position sur le marché de l'énergie, où il dispose déjà d'une expertise significative.
La transaction devrait garantir une continuité des services pour les clients stratégiques et les employés de Worldgrid, ce qui est essentiel pour maintenir la confiance dans cette transition.
Contexte et implications de la vente
Cette vente intervient alors qu'Atos est en pleine restructuration, cherchant à se désendetter et à recentrer ses activités. La clôture de la transaction est prévue avant la fin de l'année 2024, après avoir reçu les approbations nécessaires des instances représentatives du personnel et des régulateurs.
Atos espère que cette opération marquera une étape importante dans sa transformation et lui permettra de se concentrer sur ses activités principales tout en assurant une croissance pérenne pour Worldgrid sous la direction d'ALTEN.
Repositionnement stratégique
La cession de Worldgrid s'inscrit dans un plan plus large d'Atos visant à stabiliser ses finances et à se repositionner sur le marché.
Le groupe continue également de négocier avec l'État français concernant la cession d'autres activités, notamment celles liées aux supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire. Ces discussions sont nécessaires pour garantir que ces technologies sensibles restent sous contrôle national.
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