UNIVITY obtient 31 M€ du CNES pour développer la 5G spatiale
La startup française UNIVITY et TDF mèneront une démonstration de connectivité 5G par satellite. L’expérimentation vise à valider la pertinence d’une solution 5G NTN intégrée, combinant des satellites VLEO à l’infrastructure terrestre.
Le CNES a accordé un financement stratégique de 31 millions d’euros à la jeune entreprise parisienne UNIVITY — anciennement Constellation Technologies & Operations — dans le cadre d’un appel à projets France 2030. Ce soutien constitue une étape majeure dans le développement d’une 5G spatiale conçue et produite en France.
En partenariat avec TDF, spécialiste des télécommunications et de la diffusion audiovisuelle, UNIVITY réalisera une démonstration de connectivité 5G par satellite à travers des cas d’usage concrets. Cette expérimentation permettra de valider la faisabilité d’une solution 5G NTN (non-terrestrial network) combinant des satellites en orbite très basse (VLEO) avec des infrastructures terrestres.
TDF assurera un rôle central dans la mise en œuvre opérationnelle du projet, notamment à travers l’installation et la maintenance de trois stations passerelles — deux en métropole et une en outre-mer — garantissant l’interopérabilité entre le système satellitaire et les réseaux des opérateurs télécoms.
Le contrat atteint un montant total de 44 millions d’euros, combinant les 31 millions du CNES et un cofinancement industriel apporté par UNIVITY. Le projet s’inscrit dans la stratégie France 2030, qui vise à soutenir les technologies critiques pour l’économie française et l’autonomie technologique européenne.
« Grâce au financement de France 2030, le CNES accompagne UNIVITY dans la préparation, à travers la démonstration en orbite uniShape, d’un service 5G-NTN par satellite destiné aux opérateurs terrestres », a déclaré Caroline Laurent, Directrice des Systèmes Orbitaux et des Applications au CNES.
Véronique Bonnet, Directrice de programme chez UNIVITY, ajoute : « Ce projet marque une étape stratégique majeure pour nous et valide notre vision d’une convergence entre réseaux terrestres et spatiaux. »


